Hišaste žare, dokaz migracije dela plemena Latobici

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  • Peter Petru

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L extension des antiques urnes-cabanes correspond presque entierement au territoire que peuplaient a ce moment-la en Basse-Carniole les Latobici celtiques.t Parmi les urnes-cabanes en cette liaison sont tres interessants avant tout l'exem[1]plaire de Drnovo (fig. 2) avec les caracteristiques de la forme et de !'ornament de la periode de La Tene avancee et l'urne d'Eitzersdorf pres St. Polten (Cetium), 6 qui formellement rappelle fortement les urnes-cabanes du territoire de Saale7 (fig. 1). C'est precisement pour cela que l'auteur conjecture qu'il nous faut chercher !'ori[1]gine de cette coutume dans la bordure septentrionale de l'antique Hercynia silva (Erzgebirge, Montagne miniere tcheque). Si nous nous tournons vers la situation politique generale et les evenements de la premiere moitie du Ier siecle avant notre ere, qui lient nos lieux avec le territoire oli l'on connait les urnes-cabanes encore dans la periode de La Tene avancee, 12 nous sommes aides par Cesar b. G. I, 5·, 4: Boiosque, qui trans Rhenum incoluerant et in agrum Noricum transierant Noreiamque oppugnabant. Au milieu du siege de Noreia en 58 avant notre ere, iJs auraient reGu le message des Helvetes, leur demandant de se joindre a Jeur exode. Le message etait destine aussi aux tribus des Raurici, des Tulingi et des Latobici. Pourquoi precisement a ces tribus? Les liens entre les Boii, les Raurici et les Helveti, et selon l'auteur aussi les Tulingi, les Latobici et les Hercuniates 13 sont un heritage de la prehistoire, oli ces tribus etaient reunies par l'Hercynia silva. Ceci est souligne aussi par Tacite, Germ. 38, 2. Quelques voisins plus importants sont cites par Cesar b. G. VI 214 et VI 25, 1-3'. De b. G. VI 251 , 1- 3 il ressort que de l'Hercynia silva provenaient les Boii, les Helveti et les Raurici, done les principaux participants de l'exode. Comme l'invitation des Helvetes etait destinee aussi aux Latobici et aux Tulingi, il faut supposer, egaJement a cause des preuves archeologiques, que CeS deux tribus aUSSl sont arrivees en meme temps que les autres du territoire de l'Hercynia silva.  Le danger germanique, qui poussa les Helvetes a l'exode,17- 19 menac;ait en meme temps aussi les tribus celtiques qui au debut du Jer siecle avant notre ere sejournaient encore sur le territoire de l'Hercynia silva. Comme les Sueves d'Ario[1]viste avaient dirige leurs attaques vers l'ouest, les Boži et les autres furent con[1]traints de faire route vers le sud par la porte de Vienne et d'occuper en partie le territoire du regnum Noricum. La voie parcourue par ces peuples resta la meme que celJe empruntee par les Cimbres et les Teutons en 113 avant notre ere. Tout comme la premiere fois, les evenements centraux se deroulerent devant Noreia. Tandis qu'en H3 les Romains avaient pu envoyer leurs troupes, les Norici en 60 resterent en apparence sans cet appui, parce que le politicien C. Jul es Cesar etait alo rs mu par d'autres moti fs: la conquete de la Ga ule. Si no us considerons les eve[1]nements dans le Noricum avec ses yeux, cela est comprehensible. Lorsque des parties des tribus des Boii, des Raurici, des Tulingi et des Latobici se joignirent a l'exode des Helvetes, la pression de 105,000 ressortissants de ces tribus fut eliminee a !'est (tel fut le nombre total des parties de ces tribus dans l'exode des Helve1es, b. G. 1 29, 2), et Cesar obtenait par la une possibilite ideale de supprimer les dangereuses forces de !'est et d'intervenir a l'ouest, d'un seul coup. Ainsi seule[1]ment nous pouvons nous expliquer pourquoi il n'a pas intervenu avec ses forces a !'est, bien qu'il ait eu aux aguets dans l'hiver 59•/58 aux environs d'Aquilee trois legions (b. G. I 10, 3). Comme les territoires de peuplement des Boii et des Latobici sont connus, l'auteur met a la discussion de l'etude linguistique ulterieure la question de savoir si derriere les noms de Tulln et de Tulbing (Fundberichte aus bsterreich 1, 1950-/4, 60 et 88) ne se cachent peut-etre pas la racine Tuling-i, et a Pinzgau dans la vallee de Rauris un reliquat de Raurici, par quoi nous pourrions vraisemblablement plus facilement denouer le peuplement de ces tribus en 60. Car en ce cas, ces tribus auraient occupe la bordure du Norique, comme la possedait le regnum Noricum dans sa plus grande ampleur, ce que nous communique en partie Pline n. h. III, 141(: Noricis iuguntur lacus Pelso, deserta Boiorum, iam tamen colonia divi Claudii Savaria et oppido Scarabantia, et Vell. Pat. JI 109, 5· Carnuntum, locus Norici regni. Les regions orientales, peuplees partiellement de Latobici et de Boii, furent ensuite annexees a la province de Pannonie. La partie des Latobici, qui avait pris part a l'exode des Helvetes. rec;ut en bordure sud-est le Vosegus mons et dans la vallee du Rhin ses nouveaux quartiers.33 Car la aussi se manifeste - une forme certes deja fortement developpee - un monument funeraire en forme de maison et des urnes a visage que nous pouvons, tout comme nos urnes-cabanes, lier a l'heritage de la culture des necropoles a urnes. Ces restes plus anciens se conservent en Europe jusqu'a la periode meme de La Tene seulement dans deux secteurs au nord de l'Hercynia silva.34-a5 Bien que ces caracteristiques commencent a se perdre sous !'influence des courants de La Tene venant du sud, elles se sont pourtant consenees jusqu'a la periode de La Tene tardive, comme le prouvent les urnes a visage et surtout les urnes-cabanes ele Luggendorf. Precisement la connaissance36-37 que les tribus qui arrivaient de l'Hercynia silva n'etaient pas ethniquement pures, nous indique peut-etre en gros le complexe d'oil provenaient les Latobici. Celui-ci se situait quelque part au point de contact des deux cultures. Historiquement, la liaison de nos urnes-cabanes et de leurs tenants - les Latobici - est comprehensible aussi du fait que justement la region au nord-ouest de l'Hercynia silva fut la premiere au choe des Sueves d'Arioviste. Le voisinage immediat de l'Hercynia silva donna aussi jusqu'ici probablement le plus jeune type de l'urne-cabane norelique, l'exemplaire de Luggendorf, qu'il est possible de determiner aussi temporellement, etant clonnee la fibule ele bronze ajoutee elu schema de la periode de La Tene tardive.41 Precisement la symbiose de l'urne-cabane et de la fibule de la periode de La Tene tarclive clans la tombe ele Luggendorf caracterise bien notre expose ci-clessus, a savoir que !'habitat primitif d'une partie ele la communaute nom ele Latobici pouvait etre quelque part sur le territoire, oil l' ancienne tradition de la culture des necropoles a urnes se fus onnait avec les elements celtiques.

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Biografija avtorja

Peter Petru

Zavod za spomeniško varstvo SRS, Ljubljana

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Objavljeno

1966-04-21

Kako citirati

Petru, P. (1966). Hišaste žare, dokaz migracije dela plemena Latobici. Arheološki Vestnik, 17(1). Pridobljeno od https://ojs.zrc-sazu.si/av/article/view/10003

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