Kulturna opredelitev slovanskega zgodnjega srednjega veka na ozemlju Vzhodnih Alp
Abstract
Peut-on considérer certains éléments du haut Moyen Age du cercle culturel slave des régions des Alpes Orientales comme le produit de l’art carolingien, et peut-on diviser cette période en une phase carolingienne et une phase othonienne? C ’est la question que l’auteur pose dans cet article. Puisque la litérature scienti[1]fique portant sur le problème traite toujours de la fibule ronde et de la techni[1]que de l’émail, l’auteur passe à l’analyse des phénomènes analogues dans les dif[1]férents cercles culturels, analyse qui détermine chronologiquement ces éléments des Alpes Orientales. On trouve ces fibules rondes, faites de tôle fine et portant différents motifs, dans le cercle culturel de l’Est comme de l’Ouest. Elles sont caractéristiques sur[1]tout pour les nécropoles de la région de Pannonie (Fenék, Keszthely, Eilend I, II, Nagyharsa ny, Peeuj — briqueterie Lauber etc.) et se déploient autour des centres antiques des orfèvreries encore actives (Mogentiaua Sopianae etc.). Les artistes de la première phase avaro-slave, considérés comme ayant subi une forte in[1]fluence byzantine, fabriquent parm i tous les bijoux des fibules rondes aussi, qui sont très sem blables p ar la technique employée, à l’élaboration des fibides de la première phase culturelle de Carantanie. D ’après les autres objets mis dans ces tombes, on considère qu’elles furent élaborées au VHème et au début du V lIIeme siècle. L ’auteur pense pouvoir dater certains objets du Vlème siècle déjà. Les orne[1]ments du médaillon central sont de caractère numismatique, pris des monnaies antiques. A côté des fibules typiquement germaniques, on trouve à l’Ouest en même temps des fibules semblables, mais décorées de motifs purement chrétiens. D’où proviennent ces dernières? Certains archéologues les considèrent comme des pro[1]duits fabriqués p ar des ateliers indigènes, mais certainement sous l'influence du Sud. D ’autres cherchent leur origine d’après les inscriptions grecques, dans certains centres industriels de la Méditerranée, qui furent sous l’influence directe de B y[1]zance. Ces fibules ont été datées également du VIIème siècle. Les fibules trouvées dans les tombes en Bavière et en Thuringe, ornées de scènes inspirées de l’Ancien Testament, sont classées de la même période. Selon la chronologie du cercle culturel de l’Ouest, ces fibules datent de l’époque mérovingienne qui est parallèle à la période avaro-slave en Pannonie. Sur le territoire de la Carantanie, cette époque correspond à la première phase de l’essor matériel, et comprend l’époque de l’occupation du territoire, jusqu à la seconde moitié du V fflèm e siècle — c’est la période de l'extension de la civilisation appelée carantanienne. Les fibules de cette région sont différentes des fibules mentionnées plus haut. Elles ont des ornement en forme de rosettes, des impressions de torsades, decouronnes perlées, qui imitent les granulations. Ces ornements n’ont aucune ana[1]logie avec les décorations des fibules toruvées à l’Est et à l’Ouest des Alpes Orien[1]tales. 11 faut chercher les origines de ees fibules dans l’orfèvrerie qui était déve[1]loppée à la fin de la période antique sur le territoire correspondant au Sud du Danube, où les Slaves étaient installés. L ’ornement comporte parfois aussi des figures humâmes, par exemple la fibule décorée d’un centaure qui représente un produit d’origine antique, mais barbarisé. Ces scènes avaient même un caractère symbolique. Selon la technique de fabrication, toutes ces fibules représentent le travail des ateliers indigènes. La phase transitoire d’essor culturel de Carantanie apporte un changement considérable à la forme de la fibule. Elles sont alors de plus petites dimensions et ont la partie centrale un peu soulevée. Les motifs sont désormais à caractère chrétien. A ce moment apparaissent les fibules à deux branches, qui ont le ca[1]ractère spécifique des tombes de Bourgogne au VIIème siècle. Mais cette sorte de fibule ne se conserve pas longtemps sur le territoire de Carantanie, car elle est repoussée par l’apparition d’objets décorés en émail. De même, les autres fibules ne sont plus fabriquées après l’apparition des techniques de fonte. Dans la nou[1]velle phase culturelle, on retrouve des fibules de plus grandes dimensions, mais désormais elles gardent les parties centrales soulevées. Les scènes représentées sont alors purement chrétiennes, par exemple des motifs de diverses plantes, des ani[1]m aux et des figures humaines. Avec les motifs symboliques de l’ancienne phase, qu’on retrouve sur les objets pannoniens, sont aussi répandues les compositions de l’Ancien Testament, comme par exemple la représentation du prophète Daniel. La façon de présenter les figures qui ont une marque romaine, c’est-à-dire antique, forme un style barbarisé. En excluant les motifs purement chrétiens qui sont liés à l’extension du Chri[1]stianisme sur le territoire des Alpes Orientales et vers le Nord, il faut chercher les origines des autres motifs également à l’Est, comme pour certains éléments du cercle culturel de l’Ouest. A l’Ouest les représentations humaines ont un caractère iconographique; par contre, les représentations analogues sur les fibules du ter[1]ritoire de Carantanie gardent la tradition du type numismatique. A l’époque de la nouvelle phase culturelle du territoire de Carantanie. c’est-à[1]dire à l’époque de la progression de la civilisation köttlach à l’Ouest, commence la période carolingienne. Elle a subi une forte influence anglo-saxo-romaine dans le domaine de l’orfèvrerie. Désormais, pendant cette période, selon les découvertes faites dans les tombes, on s’aperçoit que la production de petits objets est de moins en moins répandue, et même s’ils apparaissent, leurs ornements représentent des anim aux venant de l’art du Nord, qui n’a rien de commun avec les motifs des bijoux indigènes de la civilisation köttlach. L a différence est encore plus évidente si on les confronte avec des objets carolingiens (épées, éperons, boucles de ceintu[1]res. etc.) qui ont été trouvés aussi en Carantanie. Mais ces découvertes sont ici des éléments étrangers. D ’après tous ces motifs et selon la facture des objets de la civilisation caran[1]tanienne et köttlach. l’auteur suppose que les découvertes faites sur le sol de Carantanie ne peuvent être considérées comme faisant partie de l’art carolingien, et encore moins de l’art othonien les découvertes qui en Carantanie arrivent de la civilisation appelée »belobrđo«.
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