Langobardi v panonski fazi

Authors

  • Ivo Pirkovič

Abstract

La synthèse critique de toutes les découvertes archéologiques jusqu’ici sur les Lombards dans leur période pannonienne, avec les résultats récents de la philologie, de la topologie des localités archéologiques, de la géographie et de l’histoire du 6e siècle et de la riche tradition populaire, a amené l’aute[1]ur à des connaissances essentiellement nouvelles sur ce peuple avant sa mi[1]gration en Italie. En 546, Justinien a fait passer les Lombards alliés au-delà du Danube en Pannonie Supérieure, pour lier militairement les Slaves qui faisaient pres[1]sion et les Gépides hostiles le long de la Tisa et en Pannonie Inférieure. Contre les Ostrogoths et le plan de conquête du roi franc Theodebert, il a occupé avec les divisions' lombardes choisies les castels romains abandonnés sur les Gorjanci (Vel. Malence, Zidani gaber, Tolsti vrh, Vel. Orehek, Hrib) et dans l’arrière-pays (Vinji vrh près de Bela cerkev avec son atelier d’orfèvre[1]rie, Zasavska gora [Sv. gora] près de Vače, le port de Sava, Kapla vas, Rifnik, Ptuj). Le limes lombard sur le s -Gorjanci se trouvait, selon le compte rendu de Procope, auprès de la frontière pannonienne (inférieure), ce qui s’explique simplement: avec l’occupation lombarde l’antique province de Savia se dislo[1]quait pour toujours. Les frontières de la Pannonie inférieure se déplacent des Vinkovci et de Kormadin sur le limes passant par les Gorjanci. Les géograph[1]es gothiques et Anonymus de Ravenne attribuent à partir de ce moment-là la partie occidentale de Savia entre les Gorjanci et la province de Vénétie à la province de Valeria. Auprès de chaque castel lombard il y a une section limitée de pâturage, nommé »verdun« (germ, wardo —y latin vulg. vardione(m) slov. verdun) avec des étables à bestiaux, administrées pour les Lombards par les anciens habitants celtes romanisés et christianisés. Lorsque le roi Alboïn eut définitivement vaincu les Gépides en 567 en Pannonie inférieure, les Avares, alliés des Lombards, occupèrent selon lepacte le royaume gépide le long de la Tisa, tandis que Byzance les avait déT passés à Sirmium et s’en emparait. Les Byzantins tranchèrent le litige en invi[1]tant les Lombards en Italie par leur exarque de Ravenne, Narses, et les Lombards cédèrent tout leur territoire aux Avares. Le territoire de ceux-ci s’étendit donc à l’ouest jusqu’aux frontières frioulanes. Le roi Alboïn part de Sirmium en Italie —- ce que Valvasor a trouvé in-r scrit déjà dans de très vieux manuscrits de Ljubljana (Laybachische Manu-r scripta). Le déplacement se traîna jusqu’au 2 avril 568, à cause de la première pâture printanière pour les peuples nomades associés et à cause nuits de lune) ce qui était probablement la pratique générale de la migration des peuples (comp. le déplacement des Helvètes au-delà du Rhin en l’an 59). Alboïn fran[1]chit le limes sur les Gorjanci »extremos Italiae fines« et passa de la Pan[1]nonie sur le sol italique. Là, l’Italie avait »largius patentem et planissimum ingressum«, le Krško polje actuel. Les masses campent auprès de l’antique Crucium, ce que rappelle aujourd’hui peut-etre le village d’Ostrog, qui est le mot ancien pour le camp fortifié. Sur ce, le roi Alboïn va sur la montagne, »qui in eisdem locis prominet«. C’est le castel lombard de Zidani gaber, alorà nommé Pennodunum. Attendant plus d’une semaine le nouveau clair de lune et que son armée dans les castels se mette en route »cum uxoribus et natis, omnique supellectili«, de sa montagne panoramique le roi sè tournait vers le pays italique (Valeria) »prout conspicere potuit, partem Italiae contemplatus est«. Lorsque, comme autrefois les Helvètes, ils eurent (rituellement?) incen[1]dié leurs maisons, Alboïn arriva sans aucun obstacle, »sine aliquo obstaculo«, aux frontières de la première province italique, la Vénétie. La montagne avec Zidani gaber-Pennodunum se nomma à partir de ce moment-là Kraljeva gor^ (la montagne du roi), et dans la tradition jusqu’à nos jours la montagne du roi Pendir (Pendir = Pennodunarius). Derrière les Lombards s’en allant et les Romains, les Goths et les Gépir des fuyant (Conversio), l’ancienne Savia est occupée par les Avars de Bajan en compagnie des Slaves, qui sont venus de la Dacie Méridionale de cettè manière dans la vallée de la Krka en Basse Carniole déjà en 568. Les philo[1]logues connaissaient cette migration déjà auparavant sans datation. Les Avares se retirent de nouveau et laissent aux Slovènes les »župani« (comites), chefs des sections de pâturage, les »župe« (comitats) héritiers des verduns lombards. Les Slovènes ont bienôt destitué les comités avares. Les exilés ont fondé le village d’élevage du bétail de Javorovica sur les hauteurs des Gorjanci, où ils se sont conservés jusqu’à nos jours. Les habitants du pays les appellent encore pari[1]fois Mongols. Sur le Zumberk aussi se trouve le village de »Župani« (Co[1]mites).

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Author Biography

Ivo Pirkovič

Ljubljana

Published

1971-04-07

How to Cite

Pirkovič, I. (1971). Langobardi v panonski fazi . Arheološki Vestnik, 22(1). Retrieved from https://ojs.zrc-sazu.si/av/article/view/9933

Issue

Section

Colloquy of the erarly middle age