Tipologija i kronologija rimskog stakla iz Budve u zbirci Narodnog muzeja u Beogradu
Abstract
A la collection du Musée National de Belgrade on a apportò en 1937 un certain nombre d’exemplaires de verre romain, rassemblé sur la nécropole de la période hellénistique-romaine, découverte par hasard à Toccasion du début de la construction de l’hòtel actuel «Avaia». La nécropole romaine à tombes à incinération se trouvait au-dessus de la nécropole hellénistique plus ancienne. La collection du verre romain de Budva (dans l’antiquité Butua, Buthoe) se compose de plusieurs types des urnes (pl. I, fig. 1—3) ainsi que plus grand nombre de divers flacons, balsamaires et amphores. Ce menu matériel de verre a été trouvé avec le reste du mobilier aussi bien dans des urnes en verre que dans des urnes sphériques de terre cuite. D ’après les données dont nous disposons, les urnes en verre étaient ordinairement mises dans des vases cylindriques spéciaux à couvercles, taillés dans la pierre. En raison de ce mode de sépulture, un grand nombre d’urnes se sont conservées indemnes ensemble avec l’inventaire qu’elles renfermaient. A cause du fait que la nécropole a été découverte tout à fait par hasard, nous n’avons pas beaucoup de données sur les autres éléments importants, c.-à-d. sur les autres espèces de matériels, puis, quels objets ont été trouvés dans telle ou telle urne, etc. Grace aux circonstances d’alors, aux travaux d’excavation pour les fondations de l’hòtel «Avaia» a assistè le conservateur de cette période du Musée National, J. Petrovič, qui a rassemblé et remis le matériel au Musée. Il nous a laissé des notes, pauvres il est vrai, sur le mode de sépulture, ainsi que sur certaines trouvailles importantes pour la détermination chronologique de la nécropole et aussi du matériel. D’après ses données, dans les urnes de verre aussi bien que dans les urnes de terre cuite on a trouvé des pièces de monnaie en métal des empereurs romains, d’Auguste à Néron, ce qui permet de dater la nécropole au Ire siècle de n. è. De mème, les comparaisons typologiques et morphologiques du matériel de verre confirment cette conclusion et prouvent à la fois que la plus grande partie du matériel de verre provient des ateliers de la région de la Méditerranée Orientale (Syrie? Chypre?). L’origine orientale incontestable du verre de Budva est attestée aussi par la présence d’un nombre important d’amphores en miniature de verre peint (violet, jaunätre, blanc, etc.), exécutées par soufflage dans des moules ornementés à deux membres. Elies se manifestent en deux types fondamentaux ainsi qu’en plusieurs variantes (premier type : fig. 16,17 et 18 ; second type : fig. 19 et 20) et représentent le produit des ateliers de verre Syriens, d’où elles arrivent dans la Budva romaine par voie de mer. De provenance identique sont aussi les débris d’un flacon à ornements en relief (pl. II, fig. 3) et une haute bouteille très élégante au pied accentué (pl. Il, fig. 4). Les deux exemplaires ont été exécutés avec une technologie identique, c.-à-d. par soufflage dans un moule. Chronologiquement, le materiel indiqué appartient au Ier siècle de n. è. Certains flacons, exécutés par soufflage libre, peuvent se lier aussi à la production sculpturale, comme par exemple les flacons caractéristiques (pl. I, fig. 4 et 5) et le flacon en forme de poire (pl. II, fig. 1). A Samothrace et aussi à Chypre, on a établi des exemplaires identiques au flacon de Budva (pl. II, fig. 2). Les exemplaires de Samothrace et de Chypre appartiennent chronologiquement au Ier siècle de n. è. De mème, les flacons (lagoena) (fig. 3, 4) sont le plus vraisemblablement originaires de la Méditerranée Orientale (Chypre?). De ces territoires proviennent le plus vraisemblablement aussi les flacons de formes quadrangulaire et cylindrique, exécutés par soufflage dans un moule ouvert, unilatéral (fig. 12—15). Par le mème procédé a été exécutée aussi l’urne en forme de parallélépipède (pi. I, fig. 1). Chronologiquement, ce genre de flacon appartient aussi au Ier siècle de n. è. A la nécropole hellénistique-romaine de Budva, dans la période de 1953—1957 on a fait des fouilles de révision, mais malheureusement jusqu’à nos jours on n’en a pas publié les résultats. Espérons que lorsqu’elles seront publiées, ces données jetteront plus de lumière sur l’histoire de la Budva antique et de l’Adriatique méridionale, ainsi que sur le matériel qui est présenté ici sans données süffisantes.
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