Neka pitanja relativne praistorijske hronologije
Abstract
L’ouvrage «Relative Chronology in O ld World Archeology» peut, par son im portance, être classé parm i les publications particulièrem ent précieuses, parues au cours des dernières années (1). Malgré l’existence de problèmes extrêm em ent compliqués dont la solution est recherchée par différents auteurs, on ne rem arque dans cet oeuvre que peu de divergeances de point de vue et d’inégalité dans le traitem ent de certaines questions, ce qui assurém ent est aussi une preuve de la justesse de nombre de solutions proposées. Notons toutefois: 1. L’inégalité du cadre chronologique compris dans les chapitres respectifs, rendant difficile la fixation de synchronismes dans les époques relativem ent récentes. 2. La diversité de point de vue au sujet de l’emploi d’objets en m atière non périssable comme éléments de chronologie relative. Bien qu’une prudence extrême soit assurément de rigeur en ces cas, il me semble que les objets de cette sorte doivent avoir une valeur chronologique, au cas où les données qu’il fournissent peuvent être contrôlées sur des découvertes en m atière plus périssable et d’un emploi plus bref. C’est ainsi que les parures de Troie II, A laça H üyük et Ur, me paraissent pouvoir livrer une date approxim ative, celle-ci pouvant être con[1]trôlée par d’autres observations chronologiques (céramique de K irbet Kerak à Alaça, correspondant au Bronze ancien III de Miss Goldman et à Amuq H-I, donc synchronique selon Mr. Braàdwood de l’époque d’Agade) (8—10). Une indi[1]cation de date plus précise à la base d’objets de cette sorte, telle la date que Miss K antor voudrait préciser à l’aide de la découverte de Tot me p araît diffici[1]lem ent admissible. 3. Les divergeance dans l’attribution chronologique de certaines formes ou certains groupes dans différents chapitres ne sont généralem ent qu’insignifiantes. Il est toutefois naturel que le lecteur trouvera dans un livre englobant un complexe si im portant de problèmes et de m atériaux, outre nom bre de solutions et de conceptions concordant avec ses points de vue personnels, d’autres où ses points de vue et les résultats acquis p ar ses propres recherches ne peuvent se rallier à ceux des auteurs. J’en citerai ici quelques exemples: 1. Les dates fournies p ar les sources historiques en Egypte et Mésopotamie, auraient pu, selon mon opinion, être employées dans l’ouvrage m algré les restric[1]tions faites à ce sujet dans le titre même du livre. Ceci surtout dans les cas où les données des sources historiques paraissent pouvoir être mises en accord avec les dates archéologiques (12, 13). 2. Bien que les problèm es de certaines régions, telles l’A natolie C entrale et O ccidentale, C hypre et ceux de Ras Sliam ra, aient été traités en relation avec ceux de la chronologie relative dans certains chapitres, le lecteur, particulièrem ent celui intéressé au x problèmes de la préhistoire balcano-anatolienne, aurait aimé les voir discutés dans des chapitres respectifs. Je me perm ets également quelques rem arques au sujet des problèm es traités dans certains chapitres à savoir: 3. Tout en m ’accordant en tout point avec Mr. W einberg au sujet de son opinion sur l’origine asiatique du néolithique grec, et en ap p récian t son oppinion sur les origines de la céramique de Dimiini, opinion rom pant avec les considérations usuelles à ce su jet mais que, m allm ereusem ent je ne puis non plus adm ettre ap rès mes recherches (17) je crois devoir rem arquer que la tentative de rattacher cer[1]taines phases du néolithique grec au x phases de la protohistoire mésopotamienne ne me semble pas au dessus de tout doute. Les éléments rattach an t entre eux les deux com plexes en question se tro u v en t presque exclusivem ent à la phase de Hassuna (18), les analogies mésopotamiennes d’époque postérieure (19, 20), pouvant, selon mon opinion s’expliquer p ar leur évolution à la base de la même source commune (Hassuna), qui, toutefois à l’époque où les éléments en question atteigni[1]rent l’Egée, avait probablement cessé de vivre. M éthodiquement ces divergeances chronologiques se laissent expliquer p ar le processus lent d’expansion culturelle, dû, selon toute vraisem blance au sem i-nom adism e des néolithiques prim itifs. Je rem arque de même que M. W einberg se base dans sa chronologie relative sur ses considérations antérieures à ce sujet (21), qui, surtout après les résultats des nou[1]velles fouilles en Thessailie (22) m e paraissent devoir être revues sur plusieurs points. La chronologie relative du cycladiqpxe ancien finem ent relevée p ar l’auteur, pose la question de la date de début du groupe de Pelos, surtout au cas, où comme je l’ai supposé récem m ent, on devrait s’atten d re ici a l’existence d’une phase du néolithique récent de ty p e balcano-anatolien (semblable à Larissa[1]Rakham ani, Tigani etc.) (23, 24). 4. En me tournant vers les contributions im portantes de Mr. Ehrich, je souligne d’abord la justesse de ses rem arques typologiques au sujet du caractère de la céramique peinte de Starčevo et de ses relations avec le néolithique grec (Sesklo[1]Dimini). Une chronologie trop brève de la civilisation en question ne me p ara ît toutefois pas justifiée, étant donné les considérations de D. G arasanin sur'les décou[1]vertes des fonds de cabane de Starčevo, sem blant prouver l’existence d’une «strati[1]graphie horizontale» (25), ainsi que les différences dans les m atériaux de certaines stations en Pannonie, ou, outre les stations à céram ique presque uniquem ent rude, nous connaissons aujourd’hui plusieurs localités nouvelles à céram ique peinte (27), ce qui également est en faveur de différences chronologiques. P arm i les synchro[1]nismes fixés p ar Mr. Ehrich, je souligne surtout celui entre B ükk et Theiss, correspondant en tout point à mes observations (28). La tentative de rabaissem ent de la chronologie de Cucuteni me p ara ît de même justifiée, bien que, d’après nom bre d’éléments communs entre Cucuteni et Vinca, je sois enclin à attrib u er les débuts de C ucuteni à l’époque de V inča-Tordoš II (Vinca B de Holste) (31). Le rabaissem ent de la date de la céram ique linéaire ne m e semble toutefois pas justifié, celle-ci étant dûe probablem ent à une évolution locale est devant en partie être synchronique de Starčevo (30). J’attire surtout l’attention sur le fait que les découvertes hongroises paraissent confim er le synchronism e des groupe® de Theiss et de Zseliz, les débuts de Theiss devant d ’autre p a rt être rattachés a Vinča-Tordoš II (29), et Zseliz étant postérieur à la céram ique dite N otenkopf et à celle linéaire ancienne. Au sujet du groupe de Baden les résultats nouveaux obtenus dans mes fouilles de 1954 à Bubanj, et basés uniquem ent su r les décou[1]vertes closes de certains niveaux d’habitations, prouvent la chronologie relative suivante: Bubanj-H um la (Oršič Ha) [Vinča-Pločnik II (Hoste D)] fin de G um elnitza: B ubanj-H um Ib (Oršič lib, c) [Baden-Kostolac; B ubanj-H um II (Oršić III—IV)1postbaden. Le synchronism e proposé p a r Ehrich entre G um elnitza et l’hélladique ancien II—III me p araît justifié. Étant donné toutefois mes observations au sujet du rapport chronologique Vinca-helladique ancien (33), je ne crois pas devoir rabaisser en une mesure trop grande la date de Gum elnitza. Ceci surtout en tenant compte de la parenté étroite de Gumelnitza I (selon Berciu) et Vinča[1]Tordoš (34). C ’est pour la même raison que la chronologie de Boian A doit, selon moi, être également plus élevée, ce qui correspond également à quelques éléments rattachant ce dernier groupe à Starčevo (34a), et que les synchronismes justement fixes p ar Ehrich p ar rapport à l’âge du bronze en Macédoine, ne correspondent qu’à la phase finale du bronze ancien macédonien. 5. U ne date très im portante me sem ble être fourniere p ar le synchronism e Troie I, Bronze ancien III d’Anatolie, Giza. Celle-ci p araît coincider en une cer[1]taine m esure avec mon opinion sur la date des débuts de T roie (37). 6. Notons enfin qu’il existe naturellem ent nombre de problèmes chronologiques où les donnés se trouvant à notre disposition sont encore insuffisantes. L’ouvrage revu ci-dessus représente incontestablem ent une contribution très im portante à la préhistoire eurasienne. Les rem arques émises ne font que prouver la nécessité d’intensifier encore les recherches préhistoriques et la collaboration étroites des préhistoriens
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