Kullurni in časovni oris slovanskega zgodnjega srednjega veka na območju Slovenije

Povzetek

Dans ce traité l’auteur essaie de présenter un tableau synthétique de la culture matérielle du haut moyen âge slave sur le territoire slovène. D’après les découvertes culturelles fermées il été établi que dans cette période la partie occidentale delà Slovénie appartenait au cercle culturel caran[1]tanien, et la partie orientale au cercle qui s’étend à l’est de la sphère slovène. Les découvertes du cercle carantanien sont représentées par les groupies de Ca[1]rantanie (PI. 2, 3, 4: 2—8) et de Köttlach (PL 4, 5). Dans cette partie, en même temps dans des ensembles culturels fermés se manifestent en tant que groupe séparé encore des tombes à mobilier sous forme de vase en Céramique. La séparation de ce groupe du cercle carantanien s’exprime par l’absence du petit vase dans les tombes à éléments de Carantanie ou de Köttlach. Culturellement, le groupe carantanien se lie aux éléments plus anciens des territoires des Alpes Orientales et du Danube moyen, à la différence du groupe de Köttlach, qui est lié génétiquement au fondement carantanien. La boucle d’oreille en forme de croissant, exécutée en filigrane (Pl. 1), que se manifeste dans les tombes à céramique, tire son origine du territoire du Bassin Danubien moyen. Elle indique à la fois la voie par laquelle ce groupe arrive au territoire des Alpes Orientales. Chronologiquement, par les facteurs stratigraphiques et autres sont attestées dans le cercle carantanien deux phases temporelles. A la plus ancienne appartiennent les groupes carantanien et à céramique, à la plus jeune le groupe de Köttlach. A la différence de la partie occidentale, la partie orientale, bien qu’elle soit moins recherchée, présente une image culturelle plus compliquée. D’après les découvertes effectuées jusqu’à présent, dans cette partie, à côté du groupe de Belobrdo on distingue encore le groupe à céramique, et quelques autres groupes qui ne font pas partie de son cercle. Un groupe particulier est pro[1]bablement formé par les inventaires funéraires avec des boucles d’oreilles à perle enfilée horizontalement, qui ont des analogies authentiques dans les exemples similaires du territoire de la Bosnie Occidentale. L’origine de ces boucles d’oreilles doit probablement être cherchée dans la culture matérielle dalmate. De même, un habitat culturel entièrement séparé est indiqué par la nécropole de Turnišče près de Ptuj, pour laquelle cependant nous n’avons pas pour le moment de matériaux comparatifs. Parmi les groupes culturels sépa[1]rés, selon l'auteur, se rangent les découvertes du groupe de la Grande Moravie, qui pour le moment n’est connu que par la nécropole du château de Ptuj. Tandis que l’auteur suppose que le cercle carantanien s’est formé sur le territoire des Alpes Orientales, les découvertes de la partie orientale de la Slovénie appartiennent au cercle qui s’est formé hors de ses frontières. Grâce à la chronologie bien établie du cercle carantanien, le cercle culturel oriental sur le territoire de la Slovénie peut aussi se diviser en deux phases, dont la plus ancienne est chronologiquement parallèle à la période avaro-slave, alors que le plus jeune appartient au temps qui suit celle-ci. A la phase plus an[1]cienne on peut aussi dans cette partie attribuer pour le moment le groupe à céramique, bien qu’il n’ait pas été établi s’il a été l’unique expression cultu[1]relle de cette période. Dans la phase plus jeune, l’auteur range le groupe de Belobrdo. Sur la base de faits particuliers, l’auteur conclut que le groupe à cérami[1]que est présent sur le sol slovène depuis le peuplement slave et qu’il dure jusqu’à l’apparition des boucles d’oreilles en forme de croissant, qui ont servi comme modèles pour la formation des boucles d'oreilles de Köttlach. Avec le mobilier funéraire dans lequel se manifestent les éléments de Köttlach et de Belobrdo, il est établi qu’avec l’apparition des colliers à pendeloques en deux parties cesse le groupe de Köttlach. Ce dernier groupe aurait donc duré du milieu du 9e à la fin du 10® siècle. Comme cependant dans le cercle culturel carantanien après le groupe de Köttlach on n’en arrive pas à un dévelop[1]pement culturel ultérieur, sur son territoire pénètre alors la phase plus jeune du groupe de Belobrdo. L’auteur estime que seules les recherches futures montreront le rapport culturel et chronologique des découvertes du sud-est et autres en dehors de ces groupes.